Vinçotte veut endiguer la propagation du coronavirus lors du déconfinement, non pas à l’aide d’une application de traçage informatique ou des “enquêteurs corona” mais avec des codes QR. Les services externes pour la prévention et la protection au travail Mensura et Attentia ainsi que le centre de connaissances pour la sécurité sociétale Vias ont décidé de participer à ce projet social en raison de son caractère préventif et non obligatoire. Le système QR, baptisé SAVITAS, pourra être utilisé immédiatement par tous les travailleurs belges puisqu’il leur suffira de scanner le code avec leur téléphone, sans risquer de mettre en péril la confidentialité de leurs données.
L'introduction des applications corona comme dans d'autres pays, semble être un défi d’ici le redémarrage du marché du travail belge. De plus, ils utilisent souvent des données ré-identifiables, ce qui soulève des questions de respect de la vie privée. Des innovations sociales comme des codes QR, que les travailleurs pourront décider ou non de scanner, peuvent eux certainement apporter une solution respectueuse de la vie privée, selon les experts et prévenir un nouveau confinement. C’est pourquoi Vinçotte soutient le système QR SAVITAS ou Scoped Anonymous Viral Infection Tracing At Scale.
Un soutien important des acteurs économiques
Un atout majeur de SAVITAS est la démarche sociale et volontaire du système. C’est aussi la raison pour laquelle Mensura, Attentia et Vias soutiennent cette solution proposée par Vinçotte et Esoptra. L’université d’Anvers apporte également un soutien académique à l'initiative. Un solide conseil consultatif pluridisciplinaire, comprenant entre autres le Dr Pierre Van Damme, professeur d'épidémiologie, le Dr Elke Van Hoof, professeur de psychologie clinique et Ruben Roex, un avocat-partenaire du cabinet juridique spécialisé en respect de la vie privée Timelex définira les grandes lignes scientifiques, sociales et juridiques du projet.
Vinçotte et Esoptra ont démarré la phase de test. Le système devrait être entièrement opérationnel d’ici à ce que nous soyons autorisés à retourner dans les entreprises.